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janvier Sainte Lucie (30 décembre-3 janvier) | Nous avons passé deux jours à Rodney Bay Marina, pour se ressourcer...en eau, bouffe...lessives faites! Bref, prêts à repartir...Les gens sont ultra gentils, le service est génial : il y a un "dockmaster" par ponton..bref, celà change des marinas des Canaries! et ce pour le même prix! Nous avons retrouvé l'équipage de Karynia : ils ont mis 23 jours pour rallier Les Canaries-Sainte Lucie avec pétole ou tempête, bien secoués...et quelques réparations à l'arrivée (à écouter les équipages qui ont traversé, on apprécie de n'avoir cassé que quelques lignes de pêche!). Bon, il faut dire aussi que Karynia a pêché pas moins de 15 daurades! Le capitaine, jaloux, me souffle que rapporté au temps passé en mer... Pour le 31 décembre, nous avons repéré un petit resto sympa sur la berge, dans la zone de mouillage de Rodney Bay Marina, uniquement joignable en dinghie : trop fun! Pour y aller, nous longeons les magnifiques propriétés, les pieds dans l'eau, avec un ponton d'amarrage devant chacune d'elles, à mon tour de souffler au capitaine que ça me convient bien. A minuit, la marina était cernée par les feux d'artifice...Les enfants étaient ravis, eux que l'on couche d'habitude pour pouvoir faire la fête le 31! Et puis le capitaine nous a gratifiés de deux heures de tubes des années 80's...forcément deux heures, il y avait plus que de l'improbable!
Le samedi 1er janvier, nous sommes partis plus au Sud de Sainte-Lucie, sur la côté Ouest, à Marigot Bay : sable blanc, cocotiers, palétuviers, superbes propriétés, bref la crique carte postale. Nous prenons une bouée, aidés par un "Boat boy", lequel est vite rejoint par d'autres, proposant bananes, tee-shirts, souvenirs, et surtout langoustes : ce sera notre repas du soir, au barbecue. Evidemment, à peine amarrés, les enfants sont dans l'eau. En fin d'après-midi, nous nous baladons dans le nouveau complexe de "The Marina Village", au fond de la baie : super propre, super joli, super british, super luxueux...un peu trop à mon goût. De l'autre côté de la baie, quelques bars sont nichés dans la mangrove : l'ensemble est vraiment réussi.
Le dimanche 2 janvier, nous longeons la côte Ouest : petites falaises ultra verdoyantes entrecoupées de criques et de villages de pêcheurs. Nous nous ancrons à Anse Cochon, devant une petite plage où les enfants vont passer l'après-midi à jouer dans les rouleaux, et nous aussi d'ailleurs!
Le lundi 3 janvier. Après une balade snorkeling où je teste mon appareil photo (promis, je vais m'améliorer), nous retournons à Rodney Bay pour faire nos formalités de sortie de Sainte-Lucie. Nous allons ensuite gagner la Martinique afin de pratiquer un échange standard d'équipage et accueillir Papi/Mamie (enfin, par égard pour l'ancien équipage, la moyenne d'âge change un peu!). Sans doute, retrouverons-nous Galilea qui n'a pas pu nous rejoindre sur Sainte-Lucie faute de voiles...
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|  Martinique (4 janvier- 7 janvier) | Arrivée au petit matin, le 4 janvier, à Grande Anse d'Arlet. Sur le chemin, nous croisons trois baleines, dont une à 5 mètres du bateau qui nous fait quelques plongeons. Solène est aux anges, elle qui regrettait tant de ne pas en avoir vu pendant la transat. Nous sommes accueillis par un équipage fort sympathique : deux petites têtes blondes que nous connaissons bien et, marque galiléenne : l'annexe à fond! Retrouvailles très joyeuses. Barbecue à bord et snorkeling au milieu des tortues...
5-6 janvier. Derniers jours avec notre équipage de choc : François, Laurence et Samba profitent à fond de ces moments, passant l'essentiel de leur temps sous l'eau, avec masques et tubas. Le matin, nous leur avons laissé notre petit homme et sommes partis avec les deux filles faire une plongée à 10 mètres. La flore était magnifique : des coraux violets, orange, jaunes...de toutes les formes...A chaque nouveau rayon de soleil, d'autres couleurs apparaissaient. Bref, un spectacle magique. Maintenant, les filles sont bien rodées et le signe OK maîtrisé. L'après-midi, Yann et Yves-Marie ont fait faire de "l'alligator" à tous les enfants ; une belle partie de rigolade et de plongeons pas toujours voulus.
Enfin, Papi et Mamie sont arrivés! Pour l'instant, nous sommes tous très heureux de les retrouver et de les avoir à bord! Pourvu que ça dure! Ils ont apporté dans leurs bagages des photos de la petite Emma, trop mignonne!!! Vivement que ses parents nous rendent visite...Soirée retrouvailles avec l'équipage de Galilea et Mireille qui les a rejoints à bord. Le père Noël est repassé...Mille mercis à lui, particulièrement au Père Noël Tartan et Jo (pas encore écouté "the psychedelic Furs" mais celà ne peut être que du bon!), au Père Noël Kathy (super, on continue à se prendre la tête à bord du Furibard!) et au Père Noël du Petit Chambord (grâce auquel on reste à la page des dernières modes "gadgétiques").
Vendredi 7 janvier. Après une matinée CNED, et une baignade snorkeling, nous quittons cet après-midi Grande Anse d'Arlet pour un autre mouillage très mignon : Anse noire. Baignade au milieu de milliers de petits poissons gris perle qui nagent en faisant comme des noeuds de rubans. Puis direction La Dominique durant la nuit... Une petite pensée pour François, Laurence et Samba qui doivent avoir retrouvé leur vie de terriens. Courage! On pense bien à vous.
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|  La Dominique (8-10 janvier) | Arrivée au petit matin à la Dominique, dans la baie de Prince Rupert-Portsmouth, après une nuit de navigation où pétole et vent se succèdent. Nous sommes accueillis par Charlie, un des membres du groupe PAYS (Portsmouth Association of Yacht Security), groupe qui assure toutes sortes de services pour la plaisance et garantit la sécurité des bateaux. Il est charmant et nous aide à accomplir les formalités d'entrée.
Le samedi 8 après-midi, nous visitons la rivière indienne dans la barque de Charlie. Aymeric est super excité car des scènes de Pirates des Caraîbes II y ont été tournées. La végétation est luxuriante, les arbres, et surtout leurs racines, sont impressionnants. Nous croisons hérons, airettes, iguanes, crabes...Charlie nous emmène dans un bar très typique, avec du Bob Marley à fond! Tout autour, il y a des plantations de bananes, cacaoyers, arbres à pain, papayes, cannelle...
Dimanche 9 janvier. Winston, un copain de Charlie, nous emmène faire un tour de l'île. Nous commençons par la côte Nord-Est, notamment par le village de Calibishie. Comme c'est Dimanche, nous croisons les habitants tout endimanchés et nous profitons des chants qui proviennent des églises méthodistes. Dans l'une d'elles, c'est le vrai concert avec la guitare électrique et le prêtre à fond (on se croirait dans les Blues Brothers). Winston arrête la voiture régulièrement pour nous montrer un fruit ou une fleur locale : goyave, pamplemousse, anturiums... La côte Atlantique est très verte car les montagnes y gardent les nuages. Une grande partie de cette côte est occupée par une réserve indienne, les Kalinagos. Surprenant : seuls les indiens peuvent y vivre. Si une femme trouve un mari étranger, elle doit quitter la réserve tandis que l'inverse n'est pas vrai, évidemment! Nous déjeunons dans un petit resto hyper mignon, suspendu au dessus de la baie de Castle Bruce. Puis nous allons nous promener dans la réserve naturelle de Morne des trois pitons. Là encore, on se croirait dans la jungle tant c'est luxuriant. Les plus motivés se baignent dans la cascade, c'est-à-dire tout le monde sauf le capitaine et sa belle-mère. Au retour, nous longeons la côte Ouest et là, chose étonnante, nous traversons tout un village uniquement composé d'appartements assez chics pour des étudiants de Ross University. En fait, c'est une sorte de délocalisation d'une faculté de médecine américaine et tandis que nous n'avions croisé quasiment aucun blanc de la journée, les rues sont ici bondées de jeunes américains. Quel contraste avec l'entrée de la ville de Portsmouth juste à côté, beaucoup plus pauvre . Le peu que nous avons ainsi pu voir de La Dominique est vraiment magnifique. C'est l'île aux rivières : elle en compte 365. Nous n'aurons malheureusement pas visité le Sud. En redescendant peut-être... |  |
|  Guadeloupe-Les Saintes (10-12 janvier) | Lundi 10 janvier. Nous arrivons aux Saintes en fin de matinée, au mouillage du Pain de Sucre. Nous y retrouvons Galilea mais également Singa, Teoula et Tuvaou! Evidemment, nous nous donnons rendez-vous le soir autour d'un verre pour échanger nos impressions de transat! Le mouillage est assez mignon mais il est malheureusement envahi par les mouches et plutôt rouleur. Aussi, le lendemain nous gagnons l'anse du Bourg, juste à côté, avec des rafales à 30 noeuds...Le mouillage est assez encombré et pas très confortable. On y reste cependant le temps d'une balade dans le charmant petit village, puis nous gagnons la côte Ouest de la Guadeloupe. Le vent est établi entre 25 et 30 noeuds ; nous prenons donc deux ris. Puis le long de la côte, pétole et moteur! C'est à ce moment qu'une centaine de dauphins viennent nous rendre visite. Ils restent un bon moment jouer dans l'étrave..si bien qu'on se regarde avec le capitaine et là...tant pis pour ceux que nous allons choquer...mais on balance nos enfants par-dessus bord! A leur tour de rester un bon moment à nager... au milieu des dauphins! J'ai le temps de mettre mon masque et de prendre quelques photos...Evidemment, ce fut un moment magique et inoubliable!!!
Mercredi 12 janvier. Nous sommes au mouillage à Deshaies, un mouillage plutôt sympa mais il y a beaucoup de vent (rafales à 35 noeuds). Un journée qui commençait plutôt mal car je me prends une année de plus...mais ce fut une magnifique journée. Après une matinée studieuse, nous sommes allés au jardin botanique de Deshaies. Le capitaine peut nous accompagner car le vent est tombé. Le prix de l'entrée au jardin paraît un peu élevé mais celà vaut vraiment le coup et on ne regrette pas ! Je vous laisse juger en vous assommant de toutes mes photos de fleurs, arbres, perroquets...Dîner dans un merveilleux petit resto, délicieux et hyper mignon (l'Amer pour ceux qui viendraient un jour ici...). Bref, des anniversaires comme celui-là, je resigne tout de suite!
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|  Antigua (13 janvier-15 janvier) | Jeudi 13 janvier. Partis dès le lever du soleil, nous arrivons en fin de matinée à English Harbour, au Sud de l'île d'Antigua. Navigation plutôt musclée avec 30-35 noeuds de vent et une mer creusée. D'un autre côté, on avance à 10 noeuds...bien secoués. Encore une île découverte par Christophe Colomb, devenu ensuite ancien bastion de l'escadre anglaise. Evidemment, dès qu'il y a un fort (celui de Berkeley), d'où Nelson contrôlait toute la zone maritime antillaise, Aymeric est tout content! Antigua est indépendante depuis 1981 mais reste "so british", avec les côtés sympas (propreté et entretien du site, architecture, pubs...) et ceux un peu moins (administration anglaise qui nous occupe bien une heure!). Nous nous baladons dans l'ancien arsenal et le Nelson's dockyard...avec, pour certains, une halte à la magnifique plage à l'entrée d'English Harbour (mais un peu trop encombrés par les bateaux qui évitent tous n'importe comment). En ce qui nous concerne, nous avons choisi de nous enfoncer dans English Harbour, jusqu'au Tank Bay où nous sommes juste devant l'ancien chemin de halage. Très joli. Bref, tout allait pour le mieux jusqu'à ce que le capitaine, avant l'apéro je précise, s'explose la jambe dans l'escalier de la coursive (merdique il faut l'avouer, mais qui sera bientôt réparé et surtout modifié!) : bilan 15 points de suture réalisés par mon père (heureusement qu'il était là! et merci Vincent pour la pharmacie de bord!). Il faut préciser que mon père fut autrefois véto de son état et que ce n'est pas la première fois qu'il recoud mon cher et tendre! Je pense que celui-ci gardera un joli souvenir d'Antigua en forme de V sur le tibia. Vendredi 14 janvier. Nous quittons English Harbour pour un magnifique mouillage au Sud de l'ïle devant une plage de sable blanc : Carlisle Bay. Barbecue, baignade, et visite du Furibard par la douane anglaise...Puis nous repartons et longeons l'île par l'Ouest : partout de superbes plages de sable blanc...La navigation est hyper tranquille, au milieu des tortues et d'une mer turquoise. Mais le must est Five Islands et sa baie : Aymeric y a repéré un mouillage sur le guide, devant une adorable plage de sable blanc : Stony Horn. Merveilleux choix! Nous y sommes tout seuls. Bref, un air de paradis. Petite précision pour ceux que ça intéresse : le capitaine va très bien, sa blessure cicatrice déjà (toujours grâce aux produits miracles de la pharmacie de bord). Il est juste privé de baignade quelques jours ... mais se fait chouchouter en contrepartie.
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|  Barbuda (15-17 janvier) | Nous quittons au petit matin Antigua pour rejoindre les magnifiques plages de sable blanc de Barbuda. Au près, avec 20 noeuds de vent apparent, et une vitesse de 8-9 noeuds. Au loin devant, un catamaran fait la même route ; en nous rapprochant nous reconnaissons Galilea...jamais bien loin...nous partagerons le même mouillage à Cocoa Bay, au Sud de l'île, après une arrivée très prudente au milieu des patates de corail et des hauts fonds. A part les clients peu visibles du seul hôtel très select (qui dispose même d'un aéroport privé où l'on voit atterrir quelques jets privés), nous avons cette interminable plage entre Palmetto Point et Cocoa Point pour nous tout seuls.
Le lendemain, nous rejoignons un autre mouillage, tout aussi paradisiaque : Law Bay, à l'Ouest de l'île et juste devant le lagon intérieur. Nous planifions de rejoindre Codrington, l'unique village de l'île, pour accomplir les formalités de sortie. A suivre les guides nautiques, il suffit de porter l'annexe sur la plage jusqu'au lagon! puis de traverser celui-ci. Impossible! Les passes n'existent plus et le lagon est vraiment trop grand! Arrivée sur la plage plus que mouvementée : les vagues sont telles que l'annexe est vite engloutie avant qu'on ait pu mettre pied à terre!...Heureusement, Glass (King Goldilocks de son "nom de business", comme il dit- tel : 1268-7225474), un guide local, est là pour nous aider et nous emmener en water-taxi à Codrington. Nous allons avec lui jusqu'au domicile du responsable pour les formalités (bureaux ouverts jusque 14h mais évidemment personne!) puis il nous emmène dans un petit resto, plus que typique! La ville est surtout constituée de petites cases, quelques rares échoppes, une minuscule église d'où s'échappe le sermon tonitruant du Dimanche...bref un mode de vie très modeste qui tranche avec les lodges et hôtels hors de prix de Cocoa Bay et de Law Bay. L'après-midi, nous allons à l'extrémité nord du lagon, à travers la mangrove, voir la communauté de frégates noires, emblème de Barbuda : plus de 5000 oiseaux sont répertoriés! Nous assistons à un ballet aérien incessant et à la parade des mâles dont le jabot est gonflé par une membrane rouge. Glass nous explique que le plumage des frégates n'est pas imperméable et qu'elles ne plongent donc jamais. Elles se nourrissent en l'air en repérant les bancs de poissons volants ou de bébés tortues sur les plages. Seuls les mâles migrent, vers Belize ou le Venezuela tandis que les femelles attendent leur retour... Seul regret : les fonds sont troubles à cet époque de l'année...pas de magnifique plongée mais nous aurons bien profité des grandes étendues de sable et de la mer turquoise.
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|  Saint-Martin (18 janvier- 25 janvier) | Nous sommes arrivés le 17 janvier au petit jour à Grand Case, sur la côte Nord de Saint-Martin. A notre arrivée, même dans l'obscurité, nous repérons tout de suite l'autre 49 du mouillage : Marick. Nous faisons connaissance avec Patrick et Laetitia, que nous essayerons d'aller voir en Guadeloupe fin janvier... En fin d'après-midi, nous passons le pont Sandy Ground, côté français pour entrer dans le lagon de Simpson Bay et rejoindre la marina "Lagoon Marina", proche de tous les réparateurs...On se fait un peu peur (à peine 50 cm de part et autre du Furibard). Dans le lagon, on devient schizophrène car, comme l'ensemble de l'île, une partie est française tandis que l'autre est hollandaise (Sint-Marteen!). Le 18 janvier au petit matin, nous rejoignons notre place à la marina, côté hollandais. On prépare le changement d'équipage : Papi et Mamie repartent et Mireille arrive à bord...Heureusement qu'elle a pu profiter avant des mouillages sympas sur Galilea car nous sommes partis pour une semaine de réparations/améliorations sur le Furibard, lequel, après une belle transat, mérite bien une petite beauté...Mireille était prévenue...Les enfants en profitent et, à défaut de mer turquoise, elle découvre la vie de ponton et le quotidien d'un bateau avec tous les petits trucs qui ne vont pas...Nous louons une voiture pour se balader à Grand Case, Marigot, Orient Bay, faire les boutiques...Perso., je trouve que l'île ne présente pas un intérêt majeur en dehors des mégas supermarchés proposant produits anglais et produits français (avitaillement top!), des petites boutiques de maillots de bain et paréos et des réparateurs en tout genre. Au programme : mise en place d'une éolienne, étanchéité d'un hublot, vidange des sail drive, changement de poulie du genaker...rien de bien grave mais entretien classique d'un bateau! Et surtout fête de tous les anniversaires de janvier : la skipette, le capitaine, Yves-Marie, Mireille, Soazic... Bref, quelques restos et bouteilles de champagne...
Dimanche 23 janvier. Mireille est repartie...Au décollage, nous n'étions pas loin ! mais, en bout de piste, sur la fameuse plage de Maho où les chasseurs d'images sensationnelles se précipitent. La buvette du coin affiche les horaires des gros porteurs qui, lorsqu'ils arrivent sur Saint Martin, rasent la plage et créent des vagues à la grande joie des enfants. L'avion de Mireille, lui, est parti dans l'autre sens, vers les montagnes.
Lundi 24 janvier. J'ai emmené tous les enfants à la plage de Mullet Bay, pendant que Yann travaillait et que les réparations avançaient sur Galilea. Je mets donc en album une journée avec les cousines...surtout pour les mamies.
Ci-dessous en toute objectivité les deux plus beaux bateaux de Grand Case, et la plage de Maho...
Nous avons prévu de repartir le 25 janvier de Saint-Martin....A suivre...
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|  Quelques activités du capitaine à Saint-Martin... | Deux petits montages réalisés à partir de films réalisés par Solène (toute votre indulgence!). Avec la généreuse contribution de quelques belles daurades coryphènes, ainsi que de François et de Samba que nous embrassons au passage ! Ames sensibles (je pense à toi, Laetitia R.) s'abstenir!
- Message in a bottle
- La bouillabaisse
...In Album de voyage...
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|  Anguilla (27 janvier- 30 janvier) | Nous avons quitté Sint-Maarteen, Simpson Bay, par le Swing Bridge (pont du côté hollandais, un peu plus large que le Sandy Ground du côté français!). Le Furibard est enfin équipé d'une magnifique éolienne, relativement discrète. Nous avons laissé Galilea et son équipage, qui se refait une beauté (le bateau!). Nous ne savons pas bien quand nous les reverrons car nos souhaits d'itinéraires divergent...Peut-être se laisseront-ils convaincre par Seamotions, avec lequel nous ferons route vers le Sud... Anguilla est à peine à 10 milles au Nord de Marigot Bay : nous mettons 2 bonnes heures pour faire le tour de Saint Martin et arriver à Road Bay. Depuis 1980, cette île est un "British Dependent Territory", avec sa propre constitution, assemblée et gouvernement. Seules les affaires étrangères et la justice sont supervisées par un représentant de la Couronne britannique. Les autorités, douane et immigration, sont absolument adorables et les formalités d'entrée sont vite bouclées. Anguilla a une forme allongée et plate, ce qui expliquerait son nom. Elle est surtout connue pour ses plages et ses îlots sauvages. A notre arrivée, nous nous empressons donc d'obtenir les autorisations pour aller y ancrer car la plupart de ces minuscules îles sont classées réserves protégées. Notre mouillage de Road Bay, le seul endroit avec Crocus Bay où l'on peut mouiller de nuit face aux îlots, est très sympathique, au bord d'une belle plage de sable blanc. Nous retrouvons nos voisines de Grand Anse, les tortues. Elles sont une bonne dizaine autour du bateau à passer la tête de temps en temps...L'après-midi est occupée par le CNED et le nettoyage de la coque, le capitaine en étant exempté! Du reste, Soazic lui retire avec dextérité une grande partie de ses points. Bientôt, il n'aura plus d'excuses pour les corvées!!!
Vendredi 28 janvier. Dog Island, une île déserte rien que pour nous, au Nord d'Anguilla! Une bonne heure pour y aller, au portant, le retour sera un peu moins marrant! Magique...comme on l'avait rêvé avant notre départ...Rien ne vaut les photos pour décrire cet endroit.
Samedi 29 janvier. Nous allons sur un autre îlot désert d'Anguilla, Prickly Pear, entouré d'une vaste barrière de corail. Nous prenons une bouée au Sud-Ouest, seul mouillage autorisé, puis gagnons le lagon avec l'annexe. Nous profitons de la longue plage de sable blanc avant d'aller déjeuner au seul resto, hyper mignon de l'île, qui surplombe le lagon. Aymeric se fait plein de copains...Dans la journée, les day charters fréquentent cet endroit mais on a eu de la chance...il y avait peu de monde aujourd'hui. Retour en fin d'après-midi à notre mouillage bien connu de Road Bay.
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