Une régate en Australie 


Poussés par notre ami Ross Perrins, on participe à la fameuse régate "the wednesday afternoon gentlemen sailing" ! Quelques copains australiens viennent à bord...et il faut reconnaître qu'on se donne à fond...(cf. photos commentées dans la rubrique "album de voyages")... pour finir par être disqualifiés ! Mais c'était voulu car Ross voulait absolument sortir le gennaker, voile cependant interdite pendant la régate. Reste qu'on s'est bien amusés et que nous étions très fiers de notre Furibard!

Plus que quelques jours avant le grand départ... ou plutôt le grand retour !!! On boucle les valises... on prépare le Furibard.

Sans commentaires.
   

Toujours en Australie....


Quelques images sélectionnées de notre séjour à Sydney dans Album de voyage...
On profite des derniers moments de notre voyage tout en préparant le retour sur terre! A très très bientôt maintenant. 

La Grande barrière de corail


La rupture était trop brutale !!!
C'est pourquoi ...
1. en gage de remerciements pour nous avoir lu, encouragé, écrit...
2. et parce que finalement, pour l'instant, le Furibard est toujours à nous!
On ne résiste pas ...à vous raconter notre fantastique périple au Nord du Queensland, sur la grande barrière de corail !

D'abord un peu décontenancés par notre trajet et séjour à Bundaberg...Tout est immensément trop grand!!! nous avons pu tester la façon de vivre à l'australienne : toujours dans la voiture ! De grandes avenues et routes, des centres commerciaux et fast foods sur le bord (ils ne connaissent pas les petits magasins et restos sympas et question bouffe, c'est vraiment l'horreur!), des distances hallucinantes...
A la marina de Bundaberg, nous avons retrouvé Karynia avec plaisir. Tim et Vicky ont finalement décidé d'arrêter leur voyage en Australie où ils vendent le bateau...Retour à Londres et au travail ! Nous avons profité du début de la saison de ponte des tortues (les loggerheads) sur la plage de Mon Repos : une seule est venue à la tombée de la nuit mais, après avoir difficilement bougé ses 130 kg, a estimé que l'endroit et le moment n'étaient pas idéaux. Reste qu'on est maintenant hyper calés sur la vie et la technique de ponte des tortues de mer !  Puis, une journée très sympathique à Woodgate Beach : balades avec les kangourous (plus sauvages qu'à Lone Pine Sanctuary!), pique- nique, avec la mer pour nous tous seuls... 

On pensait que les petits paradis sur terre étaient derrière nous... mais Lady Elliott Island, sur le Grande Barrière de corail, en fait vraiment partie ! D'abord, celà a commencé avec un inoubliable vol dans un petit coucou... co-piloté par Aymeric! Tout le monde était aux anges de survoler la barrière... Là bas, sur Lady Elliott, on vit au milieu des oiseaux : il y en a partout, au pied des bungalows, nichés dans les pierres, des vingtaines de nids dans chaque arbre...Un peu bruyants la nuit! En tous les cas, ils sont chez eux et ne manquent pas de nous le faire comprendre, même quand ils ont décidé de pondre dans des lieux improbables : sous le transat de la piscine ou au pied de la table de ping pong... Le must, ce fut les plongées et le snorkeling. A chaque fois, on croisait pas moins d'une dizaine de tortues, chacune avec son caractère : tantôt solitaires, tantôt curieuses, tantôt chatouilleuses. Certaines nous réclamaient des caresses (ou plutôt gratouilles de leur carapace), se plantant au milieu de nous et se trémoussant dans tous les sens. Hallucinant ! On passait des heures  en leur compagnie.
Les plongées étaient vraiment extraordinaires! A classer au même rang que Rangiroa et ses dauphins ! En plus des loches et napoléons à la taille impressionnante, visite des raies mantas, énormes... et restant des heures à la "cleaning station" : elles se plantent au dessus d'un bloc de corail attendant que des dizaines de petits poissons leur nettoient le ventre! Et nous, en dessous, nous étions juste... béats...
Bref, on a passé trois jours dans l'eau...et nous avons un nouveau rêve : revenir un jour !

Photos et film dans Album de Voyages...

Prochaine étape : Hunter Valley, Blue Mountains et Sydney...

L'Australie (1er novembre-8 novembre)


Voilà, nous sommes en Australie depuis 8 jours, à Scarborough, une petite marina bien sympathique à côté de Brisbane.
On se prépare à tourner une page...non sans un petit pincement au coeur. Les premières visites du Furibard ont eu lieu ; il était resplendissant de propreté! Des pistes sérieuses...mais on attend une concrétisation.
On n'imagine évidemment pas continuer ce site sans le Furibard...
On se prépare donc à arrêter de vous raconter notre vie...mais bon, juste pour un petit aperçu, on vous met quelques photos de notre début de séjour au pays des kangourous...

Vers l'Australie, destination finale...


Départ lundi 24 octobre, 11h heure locale.
Après une première demi journée animée (25 noeuds de vent), comme prévu, le vent s'est calmé la première nuit. Nous naviguons ensuite grand voile haute avec le  gennaker.

Mercredi, le vent a encore molli. Nous avons navigué une partie de la journée avec le gennaker et la grand-voile en ciseau pour rester plus ou moins au cap. A bord l'équipage est studieux car c'est maintenant très confortable, la mer elle aussi s'est calmée. C'est fête à tous les repas car les autorités australiennes nous feront jeter tout le frais restant en arrivant à Brisbane...

Jeudi. Toujours calme plat. Une navigation vraiment super tranquille. On s'affaire à composer des colliers avec les perles ramassées au Panama, aux Marquises et en Nouvelle-Calédonie, histoire que, là aussi, les autorités australiennes ne nous fassent pas tout jeter.

Vendredi. Le vent est remonté un petit peu. Nous avons affalé le gennaker. On approche des cotes Australiennes et bien sûr, malgré tous nos calculs savants, il y a de grandes chances pour que nous arrivions de nuit! Nous allons donc essayer de ralentir...

Arrivée au petit matin samedi à l'entrée de la passe Nord de Brisbane. On se faufile dans les différents chenaux jusqu'au port (très moche) où nous devons accomplir les formalités d'entrée : douanes, immigration et quarantaine. Cette dernière terrorise les enfants car ils ont peur de devoir jeter leur collection de coquillages et de perles...Ils ont donc tenté d'acheter les autorités en faisant des cookies (à tomber!) et ça marche! 
Direction en milieu de journée à la marina de Scarborough quelques miles au Nord de Brisbane (beaucoup plus chouette que le port!). Le soir, on est enfin posés en Australie, petit resto de pizzas et pâtes, et longue nuit!!!

En perspective : nettoyage à fond du bateau, visites cette semaine du Furibard par les acheteurs potentiels...et recherche à Scarborough d'herbes aromatiques : persil, sauge, romarin et thym (les amateurs de folk comprendront).
La suite en fonction...


Le Furibard, mené à sa destination finale, Scarborough - Australie !   

Nouvelle-Calédonie. L'île des Pins (Du  17 octobre au 23 octobre)ine du 


L'île des Pins se mérite : une nav. au près serré, avec 15 noeuds annoncés mais 25-30 en réalité! Bref, une nav. plutôt pénible pour y arriver. Heureusement, on fait une halte très sympathique dans la baie de Prony au Sud de la grande terre : seuls dans un mouillage où les enfants retrouveront avec joie des coquillages-fleurs, ajoutés à leur collection devenue impressionnante.

Heureux d'arriver en fin de journée mardi dans la baie plutôt protégée de Ouaméo. On aperçoit déjà la flore bien typique de l'île des pins, qui lui vaut d'ailleurs son nom : araucarias, banians impressionnants, bugnys centenaires (que l'on retrouvera surtout dans la baie de Kanuméra).
Nous sommes mouillés juste en face du seul club de plongée de l'île. La première journée est donc consacrée à la plongée pour les filles : de magnifiques coraux dans la vallée des gorgones puis des grottes impressionnantes, véritables cathédrales avec stalactites et stalagmites. Ambiance claustro pour certaines...Seul bémol : il fait froid!!! le vent sud-est souffle toujours autant avec un peu trop de fraîcheur. Plus habitués. 
Le soir, nous goûtons enfin une des spécialités culinaires de Nouvelle-Calédonie : le Bougna, une sorte de ragoût à base de lait de coco, avec igname, tarot, pomme de terre et langoustes, le tout cuit dans un four de pierres. Délicieux.

Nous gagnons un autre mouillage tout aussi protégé de ce vent qui persiste : la baie de Kuto. L'arrivée est magique, entre les récifs, dans des eaux cristallines, à slalomer au milieu des îlots parsemés de pins, et accueillis par une tortue à grosse tête qui nous rendra régulièrement visite. Juste à côté de notre mouillage se trouve la magnifique baie de Kanuméra. Nous profitons de ce lieu assez magique... Petit cocktail de fin de journée devant la plage de sable blanc et les eaux turquoises.

Puis location de vélos, enfin scooter pour certains! On visite, au cours de notre promenade, les vestiges du bagne où furent déportés environ 3000 communards en 1872 puis des prisonniers politiques et des kabyles jusqu'en 1912. Balade également à Vao le seul "vrai" village de l'île avec mairie, église, petit magasin d'alimentation. En principe, si nous étions restés plus longtemps ou si nous avions souhaité aller sur les îlots aux alentours (impossible par ce vent), nous aurions dû demander l'autorisation en faisant coutume, c'est-à-dire en apportant au représentant de la chefferie de l'île des Pins, un morceau de tissu avec un petit billet, ou des vivres...un petit présent. C'est ce que nous avions fait dans la tribu kanak où nous avions dormi à Hienghène, sur la Grande Terre. Les traditions et les coutumes sont encore très importantes dans les différentes tribus kanaks, qui ont du reste chacun leur propre langue et leur propre aire coutumière.

On loue également une voiture pour faire le tour de l'île et découvrir toutes les baies tout aussi splendides les unes que les autres : baie d'Oro avec ses piscines naturelles, baie d'Upi appelée la baie d'Along miniature et que nous rejoindrons par un petit sentier d'une heure, baie de Saint Joseph où sont fabriquées les pirogues traditionnelles, baie de Gadji...Partout nous croisons des habitants, les Kuniés, qui nous font toujours de grands signes bonjour. Sur les côtés de la route, ils ont commencé les travaux coutumiers de l'igname, la plante sacrée ici : ils défrichent, mettent en terre, comblent de branchages...

Retour sur Nouméa, au portant : logique et agréable! On fera une halte sur un des îlots du Sud de la Grande Terre. Formalités en prévision, petit ravitaillement, match de rugby bien sûr toujours "au bout du monde", puis départ en début de semaine sur l'Australie.      

Nouvelle Calédonie - 2ème partie (mi-octobre)


L'équipage est à nouveau au complet. Ca fait du bien. Mais malheureusement pour vous, c'est bien le capitaine qui garde la plume (jusqu'à ce que la skipette craque ou que les plaintes de lecteurs s'accumulent).

Nous profitons du fait que Le Furibard est bien en sécurité à la marina pour faire un petit tour en voiture de la Nouvelle Calédonie. Nous décidons de 4 étapes : Thio au Sud-Est, Bourail à l'Ouest, Poum au Sud-Ouest et Hienghen au Nord-Est. Bref, on fait un tour complet de l'île soit près de 1200 kms en 4-5 jours.

Au programme des paysages et activités très variés : ballade à cheval, plages, grottes profondes et obscures, montagne, nuit en tribu kanak...

Seul échec de notre tour :  nous ne trouverons pas le dugong avec lequel nous voulions nager à Thio. Mais qu'est-ce donc qu'un dugong me direz vous... C'est une sorte de lamentin, une vache marine (pas voir photo, vu qu'on l'a pas vu). Ce n'est que partie remise...

Le dimanche, une fois remis de nos émotions de la veille à trembler en regardant la demi-finale de rugby "au bout du monde" (c'est le nom du bar de la marina!), nous allons visiter le centre culturel Jean-Marie Tjibaou. On se cultive un peu sur l'histoire...entre les accords de Matignon puis ceux de Nouméa et bientôt...2014...sujet tabou ici!

La semaine prochaine sera consacrée à la visite du lagon en bateau.

Nouvelle Calédonie - 1ère partie (début octobre)


Nous restons (officiellement ??!!) à Tanna jusqu'au samedi. Nous ne partons pas le jeudi matin. Nous n'arrivons bien évidemment pas le vendredi à Beautemps-Beaupré (petit atoll inhabité près d'Ouvéa). Nous ne sommes pas accueillis au mouillage par une vingtaine de dauphins gris. Nous ne passons pas la journée de samedi à nous reposer et à faire du snorkeling.

Nous ne faisons pas route sur la baie de Santal sur Lifou (autre île de la loyauté).

Toute photo laissant supposer le contraire sur notre album de voyage ne serait que montage grossier.

Vanuatu - dernière partie (24 septembre - 29 septembre)


Après une nave de nuit, nous arrivons mardi à Port Résolution sur l'île de Tanna. La journée est alors dédiée au repos et au CNED.

Dès le mercredi, nous embarquons avec l'équipage de Yandé (Venezia basé à Nouméa), dans une équipée sauvage qui nous mènera tout d'abord à Lenakel, capitale (!) de Tanna, puis au volcan Yazur.

L'équipage de Yandé doit apporter des fournitures scolaires collectées à Nouméa au collège de Lenakel, ce qui nous permettra de les accompagner dans la visite de l'établissement. Ceci signifie cependant que nous devons grimper dans le pick up à 16 plus tous les paquets à livrer. Drôle.

La route poussiéreuse donnera à un nouveau look pour les enfants, et en particulier Solène qui à fait le trajet à l'arrière du véhicule (voir photos).

Mais ceci est vite oublié lorsque nous arrivons au volcan. Le Yazur est l'un des seuls volcans au monde où l'on peut observer le cratère en éruption. Le coucher de soleil sur les jets de lave fut assez magique (voir photos également).

Nous retrouvons le lendemain matin un Furibard recouvert d'une couche d'un millimètre de cendre. Verdict : il est beau aussi en gris. Le prix n'est pas cher payé pour le spectacle que nous avons vu.

L'arrivée en Nouvelle Calédonie ne peut se faire qu'à Nouméa, c'est dommage car les îles de la loyauté qui sont sur le chemin sont paraît il magnifiques...

Nous restons donc (officiellement ??!!) à Tanna jusqu'au samedi. Nous ne partons pas le jeudi matin. Nous n'arrivons bien évidemment pas le vendredi à Beautemps-Beaupré (petit atoll inhabité près d'Ouvéa). Nous ne passons pas la journée de samedi à nous reposer et à faire du snorkeling.

Vanuatu - 1ère partie (24 septembre - 29 septembre)


Tout d'abord, je tiens à préciser aux personnes que se sont plaintes du "changement de style" noté sur le site, qu'il va falloir faire avec encore quelques jours. Oui, je mets moins de précision sur la géographie ou l'histoire des terres foulées mais si ça vous manque, allez sur Wikipedia!

Après cet aparté, revenons à bord du Furibard. Nous avons quitté les Fidji sereins pensant devoir faire une bonne partie du chemin vers les Vanuatu au moteur. Que néni, nous sommes sortis de la barrière de corail des Fidji par la passe Malolo sous voile à plus de 10 noeuds, et nous avons mis moins de 3 jours pour parcourir les 500 milles qui nous séparaient d'Anatom, tout en conservant intacte notre réserve de gasoil.

Nous sommes donc arrivés samedi 24 au petit matin à Analcauhat sur l'île d'Aneithyum (accrochez vous pour l'orthographe). Un peu fatigués (la navigation était "soutenue"), nous avons fait les formalités et nous sommes reposés. L'île est calme avec ses 3 villages et ses 1000 habitants, mais tout le monde s'agite une à deux fois par semaine lorsque le bateau de croisière australien arrive. Comme c'était le cas le dimanche, nous avons déguerpis pour aller visiter le petit village francophone d'Umecht.

Petite parenthèse (avec un petit goût d'ancien style du site): le Vanuatu (anciennement Nouvelles-Hébrides) était jusqu'à son indépendance en 1980 un condominium franco-anglais. Ici l'éducation se fait donc dans la moitié des établissements en Français, dans l'autre en anglais. Heureusement, la troisième langue nationale, le Bichlama est commune à tout le monde. Pour rajouter à la complexité, chaque village ou presque dispose d'une langue locale (il en existe 104 au total). Et tout ceci pour les seulement 200 000 habitants!

Aurélien, le directeur de l'école d'Umecht nous a fait visiter le village et a convier le capitaine à boire une bolée de Kava. Attention, ce Kava est nettement différent de celui des Fidji, ici c'est pas un truc de mickey!

Nous avons occupé notre lundi à finir les formalité et à faire un snorkeling impressionnant.

Fidji - dernière partie (8 septembre - 21 septembre)


3 jours de marina, pas franchement passionnants, mais nécessaires pour refaire les pleins (vivres, eau, gasoil, électricité) et faire réviser les moteurs. Quelques courses en ville, à Lautoka et à Nadi ; de quoi trouver le cadeau d'anniversaire de Solene.

Ce soir, nous fêtons les 13 ans de Solène au resto.

Nous partons demain matin pour le Vanuatu (a priori cap sur Anatom), dans une météo très très calme.

Fidji - 3ème partie (8 septembre - 21 septembre)


En redescendant vers notre premier mouillage où nous sommes attendus chez Jerry, nous nous arrêtons au mouillage des mantas (non sans avoir pêché 4 énormes poissons sur le chemin). Après une première expédition infructueuse le soir de notre arrivée (seul Aymeric apercevra la queue d'une manta), nous essayons à nouveau le lendemain matin. C'est un grand succès, nous nageons plus de deux heures avec les raies. Elles nous font un vrai show qui se clôture par la danse de 4 raie mantas ensembles. Gavés, nous pouvons repartir.

Pour notre dernier soir dans les îles Yasawa, nous avons été gâtés : le dîner chez Jerry a été pantagruélique. Nous avons eu le droit au Kava ainsi qu'au four creusé dans la terre. Au menu, fruit de l'arbre à pain, poisson, feuilles de taro, manioc, ...

Nous pouvons calmement rentrer vers la marina près de Lautoka pour préparer le bateau à la prochaine nav ; nous aurons pleinement profité des Yasawa (mais il reste plein d'autres îles à découvrir aux Fiji pour un prochain voyage!!!).

Fidji - 2ème partie (8 septembre - 21 septembre)


La destination suivante (assez proche) est Sawa-i-Lau, île connue pour ses grottes. Dès notre arrivée, nous nous raccrochons à une visite organisée par l'autre bateau au mouillage. On se met à l'eau pour visiter les grottes calcaires dont certaines ne sont accessibles qu'en faisant un petit peu d'apnée (rien de bien méchant). Nous sommes tous certains que la skipette (un peu claustrophobe sur les bords) aurait détesté ça.

L'après midi, nous allons faire Sevu-Sevu au village : les visiteurs doivent apporter au chef des village visités des racines utilisées pour faire la boisson traditionnelle, le Kava. Nous nous étions préparés et avons à bord 3 bottes de racine à offrir (achetées au marché de Lautoka avant de partir). La cérémonie est simple mais amusante : un peu comme une prière en Fidjien, où le chef et sa famille tapent dans les mains de temps en temps. Ce "cadeau" permet d'être acceptés au village et autorisés aux différentes activités (mouillage, pêche, baignade).

Nous apportons également au village le surplus d'acras de morue que nous avions fait pour déjeuner (nous en avions préparés pour un régiment). C'est un gros succès.

Le reste de la journée est studieuse : CNED pour tout le monde.

De nouvelles photos sont en ligne...

Fidji - 1ère partie (8 septembre - 21 septembre)


Après une navigation de trois jours musclée mais pas trop désagréable, nous arrivons enfin à Lautoka sur Viti Levu, à l'Ouest des Fidji.

Nous arrivons un peu fatigués car remplacer la skipette est éreintant. Même si l'on s'y met à 4 il faut désormais faire la cuisine, le ménage, la lessive et nous n'avons plus la skipette pour participer à la navigation, aux quarts, aux choix des destinations et des mouillages!

Lautoka est la seconde ville du pays, à première vue, c'est un port relativement important avec quelques énormes cargos au mouillage. Donc pas vraiment ce que l'on avait imaginé...  Le mouillage n'est pas spécialement sympathique mais la ville n'est pas franchement désagréable.

Après une journée entière de formalités (et un peu d'approvisionnement), nous partons pour les îles Yasawa où nous espérons trouver un peu plus des Fidji dont nous rêvions...

A la première escale à Waya, nous nous lions d'amitié rapidement avec Jerry et sa famille. Son fils Aramassi nous guide pour une balade dans la colline pour avoir un joli point de vue sur le village et la mouillage (voir album de voyage).

Nous les quittons le dimanche matin mais ce n'est qu'un au revoir car ils nous ont invités le samedi suivant pour un four traditionnel.

Arrivés à "Blue Lagoon" (le vrai, là où ils ont tourné le film !!), notre journée de lundi est marquée par deux plongée et un dîner au restaurant.

Le Royaume des Tonga- fin (5 septembre)


Il pleut sur le royaume des Tongas alors que nous nous apprêtons à le quitter. Ce n'est pas une surprise car depuis que la skipette est partie, "ain't no sunshine when she's gone...".

Mais hauts les coeurs, l'équipage réduit va bientôt prendre la mer.

Rendez-vous dans quelques jours quand nous arriverons à Lautoka aux Fidji.