septembre 2011

Le Royaume des Tonga- fin (5 septembre)


Il pleut sur le royaume des Tongas alors que nous nous apprêtons à le quitter. Ce n'est pas une surprise car depuis que la skipette est partie, "ain't no sunshine when she's gone...".

Mais hauts les coeurs, l'équipage réduit va bientôt prendre la mer.

Rendez-vous dans quelques jours quand nous arriverons à Lautoka aux Fidji.
 

Fidji - 1ère partie (8 septembre - 21 septembre)


Après une navigation de trois jours musclée mais pas trop désagréable, nous arrivons enfin à Lautoka sur Viti Levu, à l'Ouest des Fidji.

Nous arrivons un peu fatigués car remplacer la skipette est éreintant. Même si l'on s'y met à 4 il faut désormais faire la cuisine, le ménage, la lessive et nous n'avons plus la skipette pour participer à la navigation, aux quarts, aux choix des destinations et des mouillages!

Lautoka est la seconde ville du pays, à première vue, c'est un port relativement important avec quelques énormes cargos au mouillage. Donc pas vraiment ce que l'on avait imaginé...  Le mouillage n'est pas spécialement sympathique mais la ville n'est pas franchement désagréable.

Après une journée entière de formalités (et un peu d'approvisionnement), nous partons pour les îles Yasawa où nous espérons trouver un peu plus des Fidji dont nous rêvions...

A la première escale à Waya, nous nous lions d'amitié rapidement avec Jerry et sa famille. Son fils Aramassi nous guide pour une balade dans la colline pour avoir un joli point de vue sur le village et la mouillage (voir album de voyage).

Nous les quittons le dimanche matin mais ce n'est qu'un au revoir car ils nous ont invités le samedi suivant pour un four traditionnel.

Arrivés à "Blue Lagoon" (le vrai, là où ils ont tourné le film !!), notre journée de lundi est marquée par deux plongée et un dîner au restaurant.

Fidji - 2ème partie (8 septembre - 21 septembre)


La destination suivante (assez proche) est Sawa-i-Lau, île connue pour ses grottes. Dès notre arrivée, nous nous raccrochons à une visite organisée par l'autre bateau au mouillage. On se met à l'eau pour visiter les grottes calcaires dont certaines ne sont accessibles qu'en faisant un petit peu d'apnée (rien de bien méchant). Nous sommes tous certains que la skipette (un peu claustrophobe sur les bords) aurait détesté ça.

L'après midi, nous allons faire Sevu-Sevu au village : les visiteurs doivent apporter au chef des village visités des racines utilisées pour faire la boisson traditionnelle, le Kava. Nous nous étions préparés et avons à bord 3 bottes de racine à offrir (achetées au marché de Lautoka avant de partir). La cérémonie est simple mais amusante : un peu comme une prière en Fidjien, où le chef et sa famille tapent dans les mains de temps en temps. Ce "cadeau" permet d'être acceptés au village et autorisés aux différentes activités (mouillage, pêche, baignade).

Nous apportons également au village le surplus d'acras de morue que nous avions fait pour déjeuner (nous en avions préparés pour un régiment). C'est un gros succès.

Le reste de la journée est studieuse : CNED pour tout le monde.

De nouvelles photos sont en ligne...

Fidji - 3ème partie (8 septembre - 21 septembre)


En redescendant vers notre premier mouillage où nous sommes attendus chez Jerry, nous nous arrêtons au mouillage des mantas (non sans avoir pêché 4 énormes poissons sur le chemin). Après une première expédition infructueuse le soir de notre arrivée (seul Aymeric apercevra la queue d'une manta), nous essayons à nouveau le lendemain matin. C'est un grand succès, nous nageons plus de deux heures avec les raies. Elles nous font un vrai show qui se clôture par la danse de 4 raie mantas ensembles. Gavés, nous pouvons repartir.

Pour notre dernier soir dans les îles Yasawa, nous avons été gâtés : le dîner chez Jerry a été pantagruélique. Nous avons eu le droit au Kava ainsi qu'au four creusé dans la terre. Au menu, fruit de l'arbre à pain, poisson, feuilles de taro, manioc, ...

Nous pouvons calmement rentrer vers la marina près de Lautoka pour préparer le bateau à la prochaine nav ; nous aurons pleinement profité des Yasawa (mais il reste plein d'autres îles à découvrir aux Fiji pour un prochain voyage!!!).

Fidji - dernière partie (8 septembre - 21 septembre)


3 jours de marina, pas franchement passionnants, mais nécessaires pour refaire les pleins (vivres, eau, gasoil, électricité) et faire réviser les moteurs. Quelques courses en ville, à Lautoka et à Nadi ; de quoi trouver le cadeau d'anniversaire de Solene.

Ce soir, nous fêtons les 13 ans de Solène au resto.

Nous partons demain matin pour le Vanuatu (a priori cap sur Anatom), dans une météo très très calme.

Vanuatu - 1ère partie (24 septembre - 29 septembre)


Tout d'abord, je tiens à préciser aux personnes que se sont plaintes du "changement de style" noté sur le site, qu'il va falloir faire avec encore quelques jours. Oui, je mets moins de précision sur la géographie ou l'histoire des terres foulées mais si ça vous manque, allez sur Wikipedia!

Après cet aparté, revenons à bord du Furibard. Nous avons quitté les Fidji sereins pensant devoir faire une bonne partie du chemin vers les Vanuatu au moteur. Que néni, nous sommes sortis de la barrière de corail des Fidji par la passe Malolo sous voile à plus de 10 noeuds, et nous avons mis moins de 3 jours pour parcourir les 500 milles qui nous séparaient d'Anatom, tout en conservant intacte notre réserve de gasoil.

Nous sommes donc arrivés samedi 24 au petit matin à Analcauhat sur l'île d'Aneithyum (accrochez vous pour l'orthographe). Un peu fatigués (la navigation était "soutenue"), nous avons fait les formalités et nous sommes reposés. L'île est calme avec ses 3 villages et ses 1000 habitants, mais tout le monde s'agite une à deux fois par semaine lorsque le bateau de croisière australien arrive. Comme c'était le cas le dimanche, nous avons déguerpis pour aller visiter le petit village francophone d'Umecht.

Petite parenthèse (avec un petit goût d'ancien style du site): le Vanuatu (anciennement Nouvelles-Hébrides) était jusqu'à son indépendance en 1980 un condominium franco-anglais. Ici l'éducation se fait donc dans la moitié des établissements en Français, dans l'autre en anglais. Heureusement, la troisième langue nationale, le Bichlama est commune à tout le monde. Pour rajouter à la complexité, chaque village ou presque dispose d'une langue locale (il en existe 104 au total). Et tout ceci pour les seulement 200 000 habitants!

Aurélien, le directeur de l'école d'Umecht nous a fait visiter le village et a convier le capitaine à boire une bolée de Kava. Attention, ce Kava est nettement différent de celui des Fidji, ici c'est pas un truc de mickey!

Nous avons occupé notre lundi à finir les formalité et à faire un snorkeling impressionnant.

Vanuatu - dernière partie (24 septembre - 29 septembre)


Après une nave de nuit, nous arrivons mardi à Port Résolution sur l'île de Tanna. La journée est alors dédiée au repos et au CNED.

Dès le mercredi, nous embarquons avec l'équipage de Yandé (Venezia basé à Nouméa), dans une équipée sauvage qui nous mènera tout d'abord à Lenakel, capitale (!) de Tanna, puis au volcan Yazur.

L'équipage de Yandé doit apporter des fournitures scolaires collectées à Nouméa au collège de Lenakel, ce qui nous permettra de les accompagner dans la visite de l'établissement. Ceci signifie cependant que nous devons grimper dans le pick up à 16 plus tous les paquets à livrer. Drôle.

La route poussiéreuse donnera à un nouveau look pour les enfants, et en particulier Solène qui à fait le trajet à l'arrière du véhicule (voir photos).

Mais ceci est vite oublié lorsque nous arrivons au volcan. Le Yazur est l'un des seuls volcans au monde où l'on peut observer le cratère en éruption. Le coucher de soleil sur les jets de lave fut assez magique (voir photos également).

Nous retrouvons le lendemain matin un Furibard recouvert d'une couche d'un millimètre de cendre. Verdict : il est beau aussi en gris. Le prix n'est pas cher payé pour le spectacle que nous avons vu.

L'arrivée en Nouvelle Calédonie ne peut se faire qu'à Nouméa, c'est dommage car les îles de la loyauté qui sont sur le chemin sont paraît il magnifiques...

Nous restons donc (officiellement ??!!) à Tanna jusqu'au samedi. Nous ne partons pas le jeudi matin. Nous n'arrivons bien évidemment pas le vendredi à Beautemps-Beaupré (petit atoll inhabité près d'Ouvéa). Nous ne passons pas la journée de samedi à nous reposer et à faire du snorkeling.